ABSINTHE By Jeanne la Goulue [Aleister Crowley]
Published in the International New York, New York, U.S.A. (page 306)
Apollon, qui pleurait le trépas d’Hyacinthe, Ne voulait pas céder la victoire à la mort. Il fallait que son âme, adepte de l’essor, Trouvât pour la beauté une alchimie plus sainte. Donc, de sa main céleste il épuise, il éreinte Les dons les plus subtils de la divine Flore. Leurs corps brisés soupirent une exhalaison d’or Dont il nous recueillait la goutte de l’Absinthe!
Aux cavernes blotties, aux palais pétillants, Par un, par deux, buvez ce breuvage d’aimant. Car c’est un sortilège, un propos de dictame; Ce vin d’opal pale avortit la misère, Ouvre de la beauté l’intime sanctuaire —Ensorcelle mon ceur, extasie mon âme! |